Un ptit coin de paradis... A moins de n'être arrivé en enfer ||Libre||

**William K. Blowing** Sam 9 Mai - 22:50

Au-dessus de moi, le ciel était bleu.
Quand je dis bleu, c'est un bleu pâle qui s'étend à l'infini avec quelques nuages par-ci par-là et dont le soleil m'oblige à fermer les yeux pour ne pas devenir aveugle. Au loin, il y avait des cris d'oiseaux marins, des mouettes rieuses je pense, ainsi que le bruit et le mouvement du ressac sur la plage ; je ne me souvenais pas la raison de ma présence ici mais je me sentais bien.
Le sable blanc autour de moi s'étendit à perte de vue lorsque je tournais la tête à droite, ce fut la même chose lorsque je la penchais à gauche ; j'avais vaguement mal à la tête, peut-être m'étais-je cogné dans quelque chose. Ce qui expliquait sans doute le fait que j'étais étendu ici, me réveillant d'un sommeil sans rêve à la durée indéterminée.

Je me relevai brusquement, accentuant mes maux de tête, me mordant la lèvres inférieur de douleur ; je n'aimai pas particulièrement les mots de tête, je préférais de loin la douleur d'une contusion ou d'une pénétration anale ; parce que les maux du corps sont toujours moins douloureux que ceux de l'âme ou du cœur. D'ailleurs, ce dernier saignait dans ma poitrine, je pouvais le sentir ; le dernier copain que j'avais eu m'avais jeter comme une loque, au bout de quelques mois de vies communes. Il devait sans doute en avoir marre de moi.

Je revins alors au moment présent, regardant le soleil descendre lentement dans le ciel ; a vue de nez, j'aurai dis qu'il était quatre heure, je vérifiai à ma montre : dix-sept heure trente.
Perdu.
Enfin ce n'est pas pour ça que j'allais m'apitoyer sur mon sort. Passant une main sur mon visage je soupirai : il fallait que je m'en remette, il fallait que je m'amuse en oubliant les mauvais moments de ma vie passée ; mes parents ne m'avaient pas forcé à participer à cette colonie pour rien.
Tiens, c'est vrai ça, je devrais sans doute être avec les autres à cette heure là, pas ici en train de dormir sur la plage !
Il y avait un ponton pas loin mais le bateau qui nous avait amené sur l'île n'était plus présent ; peut-être ne reviendrait-il que pour la fin des vacances ? J'espère au moins qu'ils ont pensé à nous laisser un stock de nourriture conséquent ! Parce que je mange comme quatre, moi, j'ai tout le temps faim !
D'ailleurs, où sont mes bagages ? Ah oui, c'est vrai, ils sont dans le bungalow que je vais partager avec quelques uns de mes camarades, le trois je crois. D'ailleurs je me sens vide, tout seul ; mais au moins, j'ai pas besoin de faire bonne figure, pas besoin de sourire largement à tout le monde et de faire comme si tout allait pour le mieux...
Ouaip, c'est un bon point.
Même si je suis grave en mode d'affection...

Je frissonnai ; pas très loin derrière moi, le vent agitait les buissons, me donnant un sentiment d'inconfort et de malaise. Je ne me sentais pas rassuré d'être seul, à ça non, même si je sentais dans la poche de mon jeans, mon couteau suisse prêt à me sauver la vie.
Je cru entendre un bruit différent et je me relevai d'un bond, me tournant vers la forêt mais je ne vis rien. Je n'aimais pas le sable, mes pas me paraissait lourd dessus et je ne pus m'empêcher de gagner le bois solide sur ponton, frissonnant sous la brise fraiche, ma chemise hawaïenne flottant au même rythme que mes longs cheveux noirs...

**Tiamat** Jeu 14 Mai - 0:39

Tiamat s'ennuyait. Profondément. Ils étaient arrivés plus tôt dans la jounée, quelques heures à peine, et il s'ennuyait déjà. Il n'avait pas voulu suivre le gros de la "troupe" de vacanciers, partis chercher les "organisateurs/animateurs". Lui n'avait aucun plaisir à être ici, lui n'avait rien à y faire. Tout ça pour donner le change. Et à qui ? A sa mère... Sa pauvre mère. Cette colo était sensée durer combien de temps, déjà ? Pas trop, esperait-il, car son stock de confiseries ne lui durerait pas longtemps à ce ryhme là. Il en avait déjà épuisé un quart, en comptant le délicat batonnet de sucre d'orge qu'il suçotait présentement. Il s'était assis au bord de l'eau, à côté d'un de poteaux du ponton, et il regardait l'eau. Le soleil, trop fort, trop aggressif, lui faisait mal aux yeux; il grimaça, et sortit ses lunettes de soleil. Au passage, sa main effleura sa cicatrice, sa belle cicatrice toute neuve... Il l'avait récoltée dans l'incendie d'une fabrique de médicaments qu'ils pillaient. Un coup de pas d'pot. Et beaucoup de chance en même temps : il s'en était sorti presque indemne ! Et la colonie lui donnerai le temps de cicatriser, ou alors d'inventer une exuse pour l'existence de cette cicatrice pour sa mère. Une mouette s'approcha de lui, planant au-dessus de sa tête en lançant son cri aigrillard et perçant. Très désagréable.
Soudain, Tiamat se dit que cet oiseau serait beaucoup agréable avec une valle dans la gorge. Il détacha rapidement son revolver, scotché à sa poitrine, tout contre son coeur, et fit feu, au moment précis où une vague particulièrement violente vint s'écraser sur des rocher, envoyant une gerbe de goutelettes dans ses cheveux, le faisant hoqueter de surprise. Il rangea promptement son arme, referma sa chemise et toucha sa chevelure. Le contact lui plû. Un spasme parcouru rapidement son thorax, avant de remonter sans sa gorge et d'exploser dans sa bouche. Son rire s'éleva, haut et clair, pendant quelques secondes. Un peu plus tard, il entendit des pas, légèrement pressés. Il haussa un sourcil, curieux, et, d'humeur joueuse, décida d'aller voir de quoi il retournait. Il se redressa donc, posa une main sur le ponton et s'en servit comme point d'appui pour sauter sur ledit ponton. Il se mit debout et contempla rapidement l'autre, qui lui tournait le dos. Pas trop laid. Il ne le tuerai pas. Enfin, il n'en avait pas envie, là. Il croqua son sucre d'orge, produisant un bruit sec qui fit se retourner l'autre, et commença à le suçoter, déclarant au passage:

- Hum. Toi aussi tu t'fais chier ?

____________________________________________________________________________
NdL : actions en gras, paroles normal, pensées italique.

**Death the Kid** Jeu 14 Mai - 10:05

Je posais enfin le pied a terre. Si l'expression avoir le pied marin signifie avoir les pieds qui flanches sur un bateau alors je peux vous dire que je suis capitaine de flotte. J'inspirais a plein poumon, réajustant mon costume au passage et regardant autour de moi. Mon sac en bandoulière et mon skate sous le bras. L'un de mes magnum faisais une sorte de bosse presque invisible dans son holster, sous ma veste. Il faisais chaud ici et je déboutonnais donc deux crâne de ma veste. Je retirais le sac devenue trop pesant pour moi et m'assis dessus, ne prêtant que très peu attention au monde autour de moi qui s 'afféraient a aller vers les bungalow. Moi je n'attendais qu'une chose, c'était el reste de la troupe. Et elle devrais arrivée d'ici peu grâce au GPS que j'ai dans mon sac. En espérant qu'il ne se soit pas brouiller. Quel camelote ce truc. Je le sortit pour vérifier. Il semblais sur le point de lâcher. Je me dit mentalement que si j'avançais vers les cabanes ce petit bijoux de technologie n'y survivrais pas. Le soleil tapais fort sur l'arrière de mon grâce et sur mon dos recouvert de ma veste noir. Je rangeais l'appareil dans son étui, puis le glissais dans mon sac, sauvegardant le signal au passage pour que les autres me rejoigne. Je tripotais mes mèches noirs, prenant soin de ne pas regarder les traits blancs, a la limite de verser une larme. Pourquoi suis-je né si laiiiiiid ! Bref gardons notre calme ce n'est pas le moment. Le vent agitais mes cheveux et me les foutais dans les yeux. Saloperie. Je me débattis et finis par me retourner. Je tombais née a née avec quelqu'un que je m'attendais a voir partout ailleurs sauf là.

- Hum. Toi aussi tu t'fais chier ?

Dit-il a un autre garçon allonger ou assis je ne sais pas trop. Ils étaient tous plus grand que moi c'est chiant a la fin. Mais le magnum dans son holster me rassurat un peu l'autre étant dans mon sac. Mais n'en avoir qu'un seul ne m'extasiais que très peu. J'aurais voulut avoir les deux à la main et pouvoir me balader librement ainsi. Je me demande dans combien de temps les autres vont arriver. Bref je venais de voir Tiamat ! Mais qu'est-ce qu'il fout là !? En pleine mission en plus ! Bah j'm'en plaindrais pas. ça fait des bras en plus pour en finir. Mais je me levais tout de même ,la curiosité plus forte que tout le reste. Je m'arrêtais a 1 bon mètre de lui et croisais les bras en le regardant d'un air à la fois perplexe et hautain ... mon air de d'habitude quand je suis surpris quoi !?

- Tia ! Qu'est-ce que tu fout ici !?

Je dois l'avouer, la joie passais après la surprise. surtout que c'était pile poil la seul personne qui refusais de m'obéir. Me v'la bien moi! Comme si le vent se moquais de moi, les branches s'agitais autour de lui. Il était plus vieux et plus grand, pourtant j'étais son boss. Pourquoi ? La réponse viendra peut-être un autre jour, pour l'instant je veux savoir ce qu'il fout ici bordel! Un nuage passât devant le soleil et rafraichit un peu mes épaules recouverte de noir. L'élégance avant tout ... sauf la symétrie. Je ne pût m'empêcher de remettre la chemise de Tia droite avec un air sévère. Je déteste cette air négligé qu'il se donne. Mais je dois bien avouer un truc, sûr le terrain ensemble ça donne quelque chose de plutôt bien. Enfin bref ... TIA QU'EST CE QUE TU FOUT LA A LA FIN !?

**Tiamat** Jeu 14 Mai - 13:12

Tiamat regardait son "compagnon de jeu", qui s'apprêtait visiblement à dire quelque chose, quand il fut interrompu par une voix suprenante. Pas tant par son timbre assez fluet, il la connaissais bien. MAIS JUSTEMENT !
Comment pouvait-il entendre une voix qu'il connaissait ici ? Qu'est-ce que la voix avait dit, déjà ? Ah oui. Je cite :

- Tia ! Qu'est-ce que tu fout ici !?

Interloqué, Tiamat se tourna vers l'endroit d'où venait la voix qu'il avait identifié, assez habilement avouez-le, comme étant celle de son supérieur chez les Conteurs, "Death Kid". La voix avait même utilisé le même surnom que le nabot hyperactif affectionnait. Ses yeux s'arretêrent sur la ( petite ) silhouette de son chef. Holy shit. Qu'est-ce qu'il fout là ? Ah, mais lui aussi lui avait posé cette question ! Mais avant qu'il ait le temps d'ouvrir la bouche, DK s'avança et commença à trifouiller sa chemise d'un air maniaque. Tiamat eut un claquement de langue exaspéré et écarta les mains de l'autre d'une chiquenaude. Ce faisant, il le déséquilibra légèrement, faisant chuter quelque chose de sa poche droite. Machinalement, le regard de Tiamat se porta dessus, avant de repartir... Et revenir brusquement se braquer sur cette merveille.
UNE BARRE CHOCOLATEE.
Il se mit à trembler, respira lentement pour s'empêcher de se jeter dessus. Le visage tendu, il se baissa lentement, ramassa ledit objet et se redressa tout aussi lentement, sous le regard de son supérieur. Il se moquait peut-être de lui ? Il ne savait pas, il s'en fichait. Fébrilement, il attrapa l'emballage. C'est ce moment que DK choisi pour toussoter, le surprenant de façon très désagréable. La barre lui échappa, et il jongla avec quelques secondes avant de la récupérer.
Il déclara rapidement, voulant petre laissé tranuille :

- Je suis là en vacances, maman voulait me changer les idées...

Suite à quoi il déchira le papier et mordit violemment dans son bien. Aussitot, ses épaules se détendirent, son cerveau déclencha une poussée d'endorphines et de morphines. Il termina rapidement la barre, se lécha lentement les lèvres pour y récupérer les ultimes traces de sucre et de chocolat. Puis il rouvrit les yeux, surprenant les regards de ses interlocuteurs. Une certaine rougeur lui monta aux joues, et il s'irrita d'être la cible de leur curiosité, gêné. Il sorti une pochette de sa poche, en sorti sa oucle d'oreille en argent et l'accrocha à son lobe droit. Puis il se tourna vers son boss. L'envie brulait tout au fond de ses yeux.

- Tu... Tu en aurai une autre ?

**Death the Kid** Jeu 14 Mai - 13:45

- euuuh ... Ouais.

Je sortit la deuxième barre de chocolat, dans l'autre poche. Oui encore de la symétrie. Je réajustais encore mon costume en avant tirant sur le col avec brusquerie mais doigté. Le vent nous poussaient vers l'intérieur des terres avec une toute nouvelle puissance. On eut dit qu'un orage se préparais. Et les orages ça va pas trop bien avec les GPS. Je le sortit afin de verrouillée l'endroit ou j'étais pour les autres puis le rangeais désormais indifférent au fait que le GPS soit foutu ou le cerveau de Tia lui-même. Je le regardais avec toute la sévérité que je peux avoir en ayant une tête de moins que lui. Je croisais les bras, la barre de chocolat dans la main gauche. Je montais le menton en bombant le torse afin de gagner quelques pauvres centimètres ... Bon s'pas encore ça ...

- Tu veux la barre ? alors excuse toi de cette affront que tu me fais !
-Désolé boss

Je savais qu'il ne le pensais pas, mais rien que de voir sa tête dégouté par ses propre mots m'amusais totalement. Je le voyais loucher sur ma main gauche comme si j'avais tenue le St Graal. Je lui lançais d'ailleurs la tablette en l'air et je l'entendis s'empresser de la récupérer. Je pris appuie sur une des bites d'amarrages en bois et regardais autour de moi. Des nuages noirs avançaient a grand pas mais semblais s'approcher avec méfiance a la fois. Non j'suis pas maboule mais on dirais que les oiseaux ont peur de venir sur l'île ! Je regardais les alentour de mes yeux jaunes vif, a la recherche de quoi que ce soit. Soudain je fût heureux d'avoir pris cette veste avec moi !Je refermais les boutons que j'avais ouvert précédemment avec dignité. Un air hautain que je ne lâchais que rarement. Après tout Death The Kid n'est pas là pour faire sourire ou pleurnicher les gens ! JE suis là pour faire peur ! Je gromelle dans mon coin avant que mon ventre ne se mette a gargouiller. Je sortit de mon sac d'un noir unis un Twix que je mangeais rapidement. ça me cala aussi sec, comme par magie. Oui je n'ai pas beaucoup d'appétit mais pourtant je e dépense beaucoup. voila l'une des raison pour lesquels je suis tout en muscles. L'autre raison etant que je m'entraine avec des tueurs professionnel et des terroristes depuis que je suis petit.
Le vent fort avais repousser les nuages, pour le moment, mais je pense que l'orage éclatera ce soir. Mais qu'est ce que ej raconte !? Voila que je me la joue madame soleil maintenant ! ça va pas non ! Je serre les poing dans mes poches, caressant discrètement le holster sous ma veste épaisse. Je commençais a avoir des fourmis dans les jambes. Je me redressais dans un petit bond pas tro théatrale et dit:

- Maintenant qu'on est là, autant voir ce qu'il nous attends, non ?

Sur ces bonnes paroles, je partis chercher mon sac, que j'enfilais sur mon épaule sans grand empressement. Je n'aime pas être trop loin de mes technique habituel. Heureusement mes magnums sont toujours là pour veillée sur moi. JE caressais encore le holster du bout des doigts, mimant simplement un roisement de bras. JE me tournais alors vers l'homme que je ne connaissais pas le moins du monde. Il était plutôt mignon dans son genre et surtout beaucoup trop grand ! Pourquoi ils sont tous si grand bordel! Je regarde par dessus mon épaule d'un air indifferent et lance d'une voix atone, sans la moindre conviction ni le moindre besoin urgent qu'il m'obéisse:

- Tu viens voir l'horreur avec nous ?

Une question que je n'aurais pas poser en tant normal, mais si il restais quelqu'un après le débarquement, les autres allaient se faire repérer immédiatement. Je jouais un peu avec ma bague, attendant sa réponse en scrutant l'horizon derrière lui par la même occasion. Le soleil me servais d'excuse. Avec la tête que j'ai , costar' mis a part, le "woaaaah c'est beauuuuuu" serait parfaitement crédible. J'ressemble a un gamin de 12 à 13 ans ... Bref Tia est en vacance mais ne va pas en profiter bien longtemps manifestement. Je souris un peu a cette idée et regardais a nouveau l'horizon. Il fallait vraiment ramener ce crétin dans l'espèce de village de merde.

**William K. Blowing** Ven 15 Mai - 23:53

Il y avait cet homme que je n’avais pas remarqué tout de suite, trop apeuré par cette forêt étrangère qui ne m’inspirait guère confiance ; il se tenait sur le ponton que j’avais rejoins et me regardais en croquant un sucre d’orge d’une manière que je trouvais charmante. On le verra bien vite mais je suis quelqu’un d’extrêmement romantique et trouvant quelque chose d’érotique dans chaque geste du quotidien… Comme si mon apparence ne suffisait pas à souligner ma féminité...
Il m’avait posé une question qui m’avait surpris et me laissait légèrement tremblant, le temps de revenir de ma surprise de ne pas être seul sans doute ; ce fut à ce moment là je pense qu’une pensée énervante passa dans mon esprit : et s’il était temps de m’acheter des lunettes ?!
Parce qu’avant même d’avoir pu répondre au bel inconnu – bien que son visage que je trouvai angélique soit barré d’une vilaine cicatrice – un autre débarquait, bien plus jeune et s’adressant au blond comme s’il le connaissait depuis des lustres – ce qui devait sans doute être le cas au vu des familiarités qu’il se permettait à son encontre. Mais le premier inconnu ne permit pas au jeune garçon de remettre sa chemise correctement, d’ailleurs je le comprenais bien, je le trouvais plus séduisant avec cet air légèrement sauvage que lui donnait son accoutrement un peu débraillé ; je ne pouvais pas l’imaginer habillé comme le jeune garçon – parce que je ne lui cédais pas quatorze ans – d’un costard strict qui me donnait l’impression que Death avait oublié son enfance, avait tiré un trait dessus bien trop tôt pour entrer dans le monde des adultes avant l’âge normal pour ça ; même s’il était jeune et plus petit que moi je le trouvai séduisant et me senti immédiatement attiré par ce petit être à l’allure presque chétif.
Et puis il y eut l’épisode des barres de chocolat et je gardais toujours le silence, n’osant pas interrompre leur échange de peur des représailles sans doute parce que même si je souriais niaisement et que mon esprit commençait déjà à divaguer ailleurs, je sentais quelque chose de nocif émaner des deux adolescents et je frissonnai au même moment où je remarquai la masse sombre des nuages noirs au loin, n’osant pas vraiment avancer dans notre direction ; je ne pus empêcher un soupir contrit de s’échapper de mes lèvres et, n’ayant plus suivi la discussion, je ne pus ressentir que de la surprise lorsque le petit homme s’adressa à moi, le grand garçon qu’ils ne connaissaient pas et qui n’avait pas vraiment d’importance ; je ne pouvais pas refuser une telle proposition et même si je ne comprenais pas vraiment ce qu’était « l’horreur », ça m’étais égal.

Tout m’étais égal depuis que j’avais compris ma situation de toute manière, alors ça ou autre chose, quelle différence ? Et puis, ainsi, je n’étais pas seul et même si mes compagnons n’avaient rien de rassurant, ils étaient bien assez beaux pour me faire oublier mes craintes ou mes soupçons, ne laissant apparaître devant eux que le jeune homme joyeux et trop naïf que j’étais, persécuté contre son gré par des plus fort et des plus intelligent que lui.
Mais au diable mes histoires du passé, mieux vaut tout oublier avant que le poids qui pèse sur mon cœur déchiré n’affaisse tout et ne laisse que l’ombre de moi-même à mes proches…
Souriant, j’acquiesçais silencieusement avant de demander bêtement :

« Je me nomme William, merci de ta proposition,… »

J’hésitai, puisque je ne connaissais pas le nom du petit brun ; je jetai un coup d’œil hasardeux en direction de Tiamat, à la fois pour espérer entendre son nom aussi, mais en plus pour apprendre celui de Death… Parce qu’il m’étais important de savoir à qui je m’adressai, surtout que j’allai faire un petit bout de chemin avec eux d’après le peu qui étais parvenu à mon cerveau endormi. Et Dieu seul savait à quel point il était dur à atteindre, dans ces moments là, mon cerveau…

**Tiamat** Sam 16 Mai - 1:31

Finie, la barre de chocolat. Avalée, ingérée, en passe d'être digérée. Les sucs gastriques allaient suinter des parois de son estomac, liquéfier l'aliment, puis le trimballer un peu partout dans le corps pour en retirer ce qu'il y avait d'interessant à prendre. Tiamat rouvrit les yeux juste à temps pour surprendre le regard de l'autre sur lui. Un instant, il se demanda ce qu'il avait bien pu regarder avec envie, avant de décider qu'il ne voulait pas savoir avant quelques minutes, le temps de ne plus y penser. Il lui adressa donc un sourire resplendissant, sans aucun rapport avec la situation présente. Visiblement l'autre souhait des présentations... Tiamat eu un soupir mental et entama donc les palabres.

- Salut William. Lui c'est Death the Kid, et moi c'est Tiamat.On a bien d'autres noms, mais comme on est parti pour... Passer du temps ensemble, et devenir bons amis, appelle-nous comme ça. Je préfère vraiment ce nom, et DK n'en a pas vraiment d'autre, finalement.

Encore un sourire "pub de dentifrice / la vie est bellle ". Tiamat remarqua que cela céait un léger trouble chez son vis-à-vis, et décida que ça lui plaisait. Il avait envie de jouer avec lui, jouer au chat et à la souris... A sa façon, mais quand même. Imperceptiblement, il se rapprocha de William, l'air de rien. Presque aussitôt, DK réagit. Eh oui... C'est l'inconvénient lorsqu'on fréquente des gens plusieurs années, ils finissent par vous connaître. A peine cinq centimetres vers William, et The Kid savait déjà ce à quoi Tiamat pensait. Cela l'agaça un peu. Il sorti sa carte "EXTRA JOKER3 de sa veste et joua machinalement avec, la faisant tapoter ses levre, mordillant/suçotant un coin... Il gardait un regard distant, comme méditatif, perdu au loin, mais intérieurement il était hilare, hyperactif. Le plaisir du jeu le faisait frissonner du dedans. Son esprit haotique l'emmeneait sur de nouvelles pentes, lui montrant une multitude d'évolutions possibles de la situation, certaines completement abracadabrantes. En effet, peu de chances que DK décide de repeindre le ponton maintenant. Déjà parce qu'il n'avait pas de peinture avec lui, et qu'en faire serait vain et fastidieux, et qu'il détestait faire ce genre de choses, et enfin parce qu'il n'en avait strictement rien à branler du ponton. Hypothèse à écarter, donc. Enfin, vraisemblablement.
Tiamat rangea lentement sa carte, sorti un nouveau sucre d'orge et le mis dans sa bouche apres l'avoir humidifié d'un petit coup de langue. Au bout de quelques secondes, il fit mine de se souvenir de William.

- Oh, pardon ! Tu en veux un, peut-être ?

Il lui tendit un de ses sucres d'orges, un de ses PRECIEUX sucres d'orges, au milieu de sa paume, de façon qu'il ne puisse l'attraper sans un contact peau contre peau. William semblait du genre à accorder de l'importance à ce genre de contacts. Tiamat attendis donc, esperant que DK ne viendra pas l'empêcher de jouer. Après tout, personne n'était arrivé, et il était en vacances ! Il avait bien le droit à un peu de temps...

**William K. Blowing** Sam 16 Mai - 2:36

J’avais attendu patiemment qu’on m’accorde un peu d’attention et qu’on me donne une réponse ; il n’était pas forcément facile de s’exprimer lorsqu’on s’appelait William Blowing et qu’on était un cas désespéré depuis tout petit en ce qui concernait les relations humaines – enfin même les relations tous courts d’ailleurs, au vu de tous mes souvenirs enfouis profondément dans un coin de ma tête… Mais rien ne m’avait servit de leçon, j’étais de nouveau sous le charme d’autres hommes, bien que l’un deux soit bien plus jeune que moi et que l’autre me semblait faux ; enfin dire ça serait mentir car j’étais réellement incapable de différencier le bien du mal et d’avoir peur des autres : mon énorme besoin d’affection me condamnait à ne jamais me méfier d’autrui.
Et bien sûr, cette caractéristique stupide allait sans doute me jouer des tours ici, et je ne savais encore rien des dangers que j’encourais. Heureusement, au final, que je n’étais pas seul et abandonner sur cette plage ! Sinon, sans doute aurai-je finis comme repas dans le ventre du premier carnassier passant par là !
Frissonnant à cette pensée, je rentrai mes mains dans les poches de mon gilet brun, y trouvant un objet dur et froid : mon couteau suisse ! Certes, ça pouvait m’apporter une certaine aide mais avec un couteau comme celui-ci, j’irai sans doute pas loin …
Revenant sur terre, je souriais au dénommé Tiamat qui avait eu la gentillesse de faire els présentations bien que je n’ai pas vraiment tout compris : ils possédaient plusieurs appellations ? Appartenaient-ils à une organisation spéciale ? Etaient-ils des tueurs dotés de noms de codes ?
Oui mon imagination s’emballait très vite mais c’était la faute aux trop nombreux romans d’aventures que j’avais lu jusqu’à présent, petit garçons friand de héros tous plus différents les uns que les autres, obligés de quitter leur quotidien et de partir en quête d’une chose mystérieuse en empruntant des chemins périlleux qui risquent peut-être de les mener à la mort…

« Enchanté Tiamat. Enchanté Death. »

Oui, Death, parce que pour moi, « The Kid » était comme un nom de famille et même si j’avais été bien éduqué, je n’allais pas appeler un garçon plus jeune que moi avec « monsieur » ! Donc ce serait Death, comme la mort anglaise, mais j’étais trop naïf et innocent pour me rendre compte de cette évidence.
Et puis, sortant de nouveau de mes pensées sinueuses, je remarquai que le beau blond avait sorti une carte à joué et sa bouche avait pris possession d’un des quatre coins en des gestes qui m’aurait sans doute fasciné si je n’avais pas eu l’idée de garder un minimum de contenance ; mais c’était dur pour un gay comme moi de résister à la tentation de lui sauter dessus… A moins que ce ne fut-ce mon instinct de proie qui me criait de ne pas bouger, de ne pas changer d’attitude, je n’en savais rien, j’étais ignorant de ma propre situation.
Etrange non ?!
Enfin, comme je le regardais toujours avec une certaine dose d’envie dans mes prunelles couleur ciel, Tiamat qui avait sorti un deuxième sucre d’orge surpris mon regard et chercha dans ses poches pour m’en tendre un troisième ; je regardais la sucrerie avec les yeux d’un lion à qui on aurait donner de l’herbe séchée à manger, bien que seuls mes yeux trahissaient cette drôle d’expression ; cependant, si j’acceptais la proposition, je pourrai effleurer la paume de sa main, avoir un contact, infime et léger mais présent, avec sa peau qui me paraissait soudainement si douce ; et deux camp opposés se faisaient à présent la guerre dans mon esprit, y semant désordre et zizanie, provoquant de nouveaux de douloureux maux de tête pour mon plus grand déplaisir ; et finalement, grimaçant sous la douleur de mon cerveau je déclinais son offre, rétorquant timidement qu’il devait en avoir plus besoin que moi en ce moment.

Death semblait nous attendre, attendre qu’on se joigne à lui pour explorer cette forêt sans nom, chose que je n’avais pas vraiment prise en compte : nous irions dans cette jungle peuplée de créatures venimeuses et dangereuse et je n’étais même pas armé.
Mais cela ne me traversa pas l’esprit non plus, trop occupé que j’étais à regardé Tiamat.

**Death the Kid** Sam 16 Mai - 14:04

- Hum hum ...

Tia', t'es un crétin ou tu l'fais exprès ? Me présenter en temps que "Death" n'était pas vraiment des plus malin. Heureusement le grand benet ne se rendit pas compte du lien entre mon nom et sa signification. Il m'appelle même "death" et me regardât d'un œil ... bizarre! Il semblais me dévorer. Je toussotais, rougissant au passage. J'attendais avec une impatience énorme que Tia' cesse de faire joujou avec l'autre là. Même si l'autre en question avais un parfait sens de la symétrie ... Un parfait sens de la symétrie oui ! Je le regardais en rougissant d'avantage, comme un gamin devant une sucrerie ... ou simplement Tia devant sa barre de chocolat ... Je décidais d'ignorer ce que Tia avait décider de faire et croisais les bras, fatigué par avance par les jeux "amoureux" de ce crétin, attendant que le grand niais parfait tombe dans le panneau. Le seul bon côté était que je pouvais profiter de la parfaite symétrie de ses vêtements. en parlant de symétrie ...
Je chope Tia, le tire vers moi et remet correctement les boutons de sa chemise, encore un claquement de langue. Je déboutonne ... Il s'est fringué dans le noir ou quoi !? Puis je reboutonne correctement, dans les bons trous ... Pendant que Tia pensais surement a d'autres sortes de trous. Je finis enfin ma besogne et dit d'un air triomphale:

- Là tu ressemble a quelque chose. L'asymétrie est hideuse et tu n'as pas le droit d'être hideux !

C'était pas franchement un ordre, plutôt une parfaite conviction personnelle. Cela faisais des années que je côtoyais Tia' et désormais je le connaissais par cœur. Lui ainsi que sa manière de se battre, ce qui est un avantage incontestable lorsque je dois me battre a ses côtés. Les deux se jetaient des regards incroyable lorsque Tia sortit une nouvelle sucrerie qu'il suçotât, puis en proposât une a William... Si jamais il accepte, j'éclate de rire !!! Je sais parfaitement que si il a une sucrerie en moins il s'en voudra à mort. Malheureusement willy avais décider de garder ses contacts physique pour plus tard. Je soupirais de regrets puis finis tout de même par dire d'une voix résigner et dans un souffle:

- Si on arrive au campement je vous promet de vous laisser tranquille dans un bungalow, maintenant on peux y aller ?

Je tournais les deux garçon dos a moi, m'énervant au passage de leurs tailles respective ... Trop grand ! Puis je plaquais mes mains contre leurs dos et les poussaient sur le chemin. Je déteste attendre et c'est pas maintenant que ça va changer.

( pas d'inspi & fin du topic, suite au feux de camps )

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