Quelle belle journée pour un massacre! [Tiamat]

Chantante, sifflotante, Sonia marchait tranquilement le long de la rivière, cherchant un endroit où traverser sans tremper sa robe. Et oui, elle portait encore et toujours sa longue robe aux couleurs bleutées qui lui descendait jusqu'aux chevilles. Question de classe, de gout, ou d'entêtement typiquement féminin sans doute. Quoi qu'il en soit, bien que n'en ayant absolument pas l'air, sa robe était concue de telle facon à ce qu'elle ne soit pas incomodée par la chaleur. Etant donné que le climat sur l'île était tropical, cela s'avérait très pratique. En plus, elle était ainsi protégée contre les rayons du soleil, les moustiques et les pervers en rut. Du trois en un!

En parlant de soleil, il tapait fort aujourd'hui. Sonia aimait la cheleur, et le soleil, même si elle supportait mal une trop longue exposition, du coup, ça la rendait d'humeur fôlatre, mais ce n'était pas le cas de tous. Et notament des habitants de l'île. C'est sans doute pourquoi le carnage quotidien était encore plus violent aujourd'hui. Sans oublier qu'un nouvel arrivage de gibier humain avait débarqué il y a moins d'une semaine. Une aubaine pour les psychopathes en liberté qui rôdaient dans le coin. Sonia en avait d'ailleurs profité pour aller piller les provisions, ses congéneres étant occupés à faire couler une mer d'émoglobine. Puisqu'elle n'y prenait aucun plaisir particulier, et qu'elle s'était débarassée de son colier il y a belle lurette, elle considérait sa survie comme prioritaire, et donc la non-survie des gens de la colonie comme une occupation si elle s'enuyait vraiment. Ce qui n'était pas le cas, puisqu'elle voulait traverser la rivière.

Cette rivière en question avait d'ailleurs pris une teinte rosâtre. Il devait sans doute y avoir un cadavre en amont. Elle fini par appercevoir un endroit où l'obstacle était moins profond. Des pierres, luisant d'humidité, certes, dépassaient de l'eau grondante. C'était largement suffisant. Tenant l'ourlet de sa robe dans une main, elle sauta avec l'agilité d'un chat qui trahissaient une grande expérience, de pierre en pierre, avant d'atterir sur la berge opposée, sans qu'elle n'ait été touchée par une seule goutte d'eau.

Un détail attira son attention. Un sac. Un des sacs généreusement offerts au gibier. Et il semblait que son possesseur n'en avait plus besoin puisqu'un bras y était désepérement accroché sans le reste du corps. Elle se pencha, jeta négligement le membre inutile par dessus son épaule, et ouvrit le sac, curieuse. Soudain, un immense sourire barra son visage.

Ôh, merveille!!!

Ah... Des bonbons... Des sucettes... DU CHOCOLAT!!! Ali Baba avait donc à son tour débarqué sur l'île... Et il avait amené le fantastique contenu de sa merveilleuse caverne avec lui. Béni soit-il!! Vive les enfoirés qui l'avaient amenés sur cet îlot pourri qui puait le sang à dix kilomètres à la ronde!! Vous l'aurez tous compris, Sonia adorait le chocolat. Elle avait beau être sur l'île depuis un an à présent, elle avait conservé les reflexes d'une fille normale, à savoir faire un sourire de bienheureux, se goinffrer de toutes les sucreries possibles, et ensuite culpabiliser comme il se doit pour sa chère ligne malmenée.

Et la caverne d'Ali Baba disparut. Absorbée comme elle l'était par ce splendide trésor, elle s'était coupée du monde pour pouvoir entrer en comunion avec l'odeur sucrée qui s'échappait de cette belle ouverture, et avait ainsi ommis de noter l'approche du jeune homme qui avait récupéré ce qui semblait être son bien. Ce qui fut son bien. Il l'avait laissé sans autre surveillance que celle d'un mort, on pouvait donc considérer que c'était à elle. Elle le fixa d'un air mauvais. Elle aurait pu jouer à la fausse Sonia, faire la petite surprise et éffarouchée, décrocher un regard aussi craquant que le chat dans Shrek, bien qu'elle ne l'aie jamais vu, et ne risques pas de le voir un jour, partit comme c'était partit. Oui, elle aurait pu jouer à la cruche innocente, mais quand on s'attaquait aux sentiments, où à l'estomac, comme vous le voulez, Sonia n'était pas d'humeur à jouer. Surtout qu'il lui disait quelque chose le balafré rapteur... Attendez... Mais oui!! [la lumière venait d'être dans son cerveau embrumé par le désir de chocolat] Ce jeune et méchant garçon était l'une de ses deux cibles restantes!!
Sa main gauche retroussa l'ourlet de sa robe jusqu'en haut de sa cuisse, geste qui aurrait pu passer pour une invitation à la débauche et à la luxure si seulement... Sonia ne s'était pas élancée avec le même vitesse que celle utilisée pour traverser afin de plaquer le jeune homme contre l'arbre auquel il était adossé, et de lui appliquer Mary, le couteau qu'elle tenait à présent dans la main, contre la gorge. Son visage était près, très prés, et elle le rapprocha encore, allant jusqu'à coller ses lèvres contre son oreille, avant de sursurrer doucement au creux de son tympan:



Elle ne l'avait pas égorgé, et elle se demandait bien pourquoi. Elle avait une exellente raison de répandre son sang pourtant... Après une demi seconde de réflexion, elle décida de se dire que c'était parcequ'elle ne voulait pas dégeulasser sa robe chérie. Et par esprit de contradiction aussi. Un peu comme quand on dit "n'appuyer pas sur ce bouton", et qu'on fini invariablement par appuyer dessus, le fait qu'on lui dises "tues ce type" était une raison valable pour elle pour ne pas l'égorger...
Quoi qu'il en soit, elle voulait ce chocolat. Gnéréreuse comme elle l'était, elle voulait bien lui laisser les bonbons, et surtout les réglisses, mais le chocolat... Bref, comme elle était extrêmement généreuse, elle voulait bien laisser les négotiations commencer, mais, négotiations ou pas, Mary ne bougeait pas d'un centimètre, et elle continuait à peser de tout son poids sur son bras droit qui l'appuyait contre l'arbre.

Son rythme cardiaque s'était accéléré. Quoi de plus logique quand on a une arme sur la gorge? Par contre, il avait ensuite rapidement reflué, et ça; ça l'était moins. Perturbée par cette incohérence organique, elle fut prise de court par la manière de se dégager du jeune homme. Elle n'y avait pas du tout pensé. De plus, une autre force était venue s'ajouter, et celle là venait d'un endroit auquel elle ne s'éttendait pas.
C'est ainsi qu'elle avait éveillé ses sens le plus possible, allant jusqu'à respirer le plus profondément son odeur, affin de comprendre pourquoi elle avait éprouvé de la résistance au niveau de sa gorge, zone molle par exellence. Sonia avait beau être folle, elle n'était pas imprudente, grand bien lui en fasses, car dans le cas contraire, ça aurait été sans aucun doute son cadavre qui flotterait dans la rivière depuis longtemps. Elle fut contrainte de reculer lorsqu'un impact dans sa cache thoracique lui coupa la respiration, et ses yeux mauves finirent par se poser sur la baguette qui avait fait obstacle à Mary, et, presque instatanément, Sonia fut furieuse. Non pas contre lui, après tout, il se défend, rien de plus, mais bien contre elle. Laisser son estomac guider ses actes est la meilleure façon de finir soi même dans l'assiette. Surtout qu'à présent, la belle caverne était devenue de plus en plus innacessible, et qu'en plus elle venait de se doter d'un cerbère bien équipé.
Hey, pas mal les armes!! Elle pourait peut être lui en gratter une... Mais pas tout de suite. Parce qu'il risque d'être costaud l'animal. Non, il risquait pas. Il l'était.

Sonia se redressa, adoptant une position droite, moins agressive, plus froide. Elle n'en restait pas moins tendue comme un arc. Bien qu'étant presqu'immobile, ses yeux bougaient, srutateurs, analysant le moindre mouvement de ce cher Tiamat. Elle savait que si jamais elle commencait à adopter une position d'inferiorité, elle risquait bien de ne pas en réchapper. Sur l'île, les rapports entre les differents habitants se ramenaient aux rapports entre les lions. Si tu hésites, tu te fais bouffer.
Elle fronca les sourcils en entendant ses paroles. Douée, elle? Elle ne se définissait pas comme tel. Elle avait juste été assez débrouillarde pour ne pas crever, et ça lui suffisait amplement. La controverse entre Vivre et Survivre, encore... Lorsque la suite vint, elle ne contint un soupir qu'à grand peine. Un anarchiste? Adorateur du Choas? Quoi qu'il en soit, ça ne l'aidait pas du tout... Surtout qu'elle le comprenait son discours. D'une certaine façon, elle suivait cette voie après tout... L'île en elle même était une route parralèle à la vision de monde que ce Choas qu'il venait de décrire offrait.
La violence risquait de ne pas être la meilleure solution. Risqué, longue, salissante... Et peut être vouée à l'échec. Faisons donc semblant d'être des humains civilisés! Elle ne put tout de même pas s'empêcher de grimacer. Elle n'aimait pas les réglisses.

Merci de ton extrême générosité, mon cher Tiamat, mais je ne suis intéréssée que par les chocolats. A la limite les sucettes au citron, mais pas plus... Pas eu le temps de les aimer depuis ces temps ci.

Elle le fixa un moment. Cette méthode était risquée et peut être vouée à l'échec, mais bon, si Tiamat acceptait de jouer le jeu, elle n'aurait peut être pas à risquer sa peau. Et surtout sa robe.

Tiamat avait accepté son marché. Ou du moins, il en donnait bel et bien l'impression. Ce qui ne l'empêchait pas tout de même de se méfier. Elle s'était faite avoir une fois, pas deux! Et apparement, elle avait eu raison, puisque cette si jolie lame venait de voler tout droit vers sa poitrine découverte... Une fois, elle avait tenté la méthode douce, et, pour unique réponse, un type lui avait sauté dessus... Depuis, il fallait reconnaitre qu'elle n'était plus super tranquille en invoquant le dialogue.
Comme si il était pourvu d'une volonté propre, son torse avait pivoté, ôtant ainsi les parties fragiles de la trajectoire meurtière ce ce projectile qui venait vers elle en un éclair argenté. Sa main droite, celle qui ne tenait rien, s'ouvrit soudainement, s'apprêtant ainsi à attrapper le manche lorsqu'il passerait. Lorsqu'il passerait...
Bon, il était pas passé. En fait, il était retourné bien sagement dans la petite mimine du gentil Tiamat. Pas longtemps il faut croire, puisqu'il atterit aussi subitement dans sa main, même si cette fois, il n'était pas venu vers elle avec l'intention de faire couler son sang. Ce qu'elle préferait tout autant. Elle se tut, observant un moment l'arme qui venait de lui être offerte. Equilibre parfait, longeur plus que correcte, fil plus que tranchant... C'était vraiment une exellente qualité! Sonia ne prétendait pas être une spécialiste, mais depuis le temps, elle avait appris à se familiariser avec les couteaux, et c'était vite devenu la seule arme qu'elle utilisait. Pratique, discret, polyvalent, autant pour le corps à corps que pour le lancer... A la longue, elle était capable de tuer un lapin en pleine course en lancant Mary. Quoi qu'il en soit, c'était vraiment un bel objet, et le principe de la corde était vraiment à creuser!
Si on ajoutait un fil transparent et extrêmement coupant, cela pourrait en faire une double arme, avec une facette visible, la lame, et une autre, insaisissable, le fil, qui allait lentement enfermer la proie dans une toile coupante et invisible, en même temps que dans la terreur de l'être qui sait qu'il se fait enfermer sans pour autant voir d'où vient le barreau de sa geôle. Oui, une très bonne idée...
Elle lanca le couteau en l'air, et le recut sur la bout de son index, pointe en avant, faisant couler une unique goutte de sang. Là, elle le tint en équilibre, et le fixa un moment. Satisfaite, elle souleva encore une fois l'oulet de sa robe, du côté droit cette fois, et sortit une lame à l'air vieille. Là, elle accrocha sa nouvelle acquisition à une jarretière ornée d'un foureau qui y était fixée. Sa robe se remis en place dans un dernier éclair d'ivoire.

Elle tint un moment la lame dans sa main, la regardant dans les moindres détails . Elle savait tout d'elle, la moindre des ebrechures de la lame, quand et comment elles s'étaient faites. Elle connaissait chaque point de rouille qui piquetait sa garde, et savait précisement le nombre de gorges que Sam avait tranché. Et elle savait aussi qu'il était temps pour lui de prendre sa retraite. C'est pourquoi elle le planta dans le sol et n'y jeta plus un regard, la laissant là, dressé un peu comme pour une tombe. Il serait son cadavre et sa scépulture...

Tiamat se redressa, sortant une main de sa caverne aux merveilles, avant de lui envoyer non pas une, mais CINQ tablettes de cette merveilleuse denrée. Le prix était énorme. Ce faisant, il venait, sans doute sans le savoir de s'assurer la garantie d'avoir de sa part la vérité, et uniquement la vérité. Faisant une moue heureuse, elle s'installa sur une pierre après avoir ramassé et précieusement rangé ces rares denrées dans son sac, tout en gardant Mary négligement posée sur ses genoux.



Enfin, elle s'arreta. Elle plongea la main dans son sac et pris une bouteille d'eau, qu'elle ouvrit afin de pouvoir avaler une gorgée. Elle n'était pas habituée à parler autant. D'habitude, Mary parlait pour elle. Et sa parole était de mort. Elle capta le regard de Tiamat sur sa gorge, ce qui lui fit lui adresser un sourire tranquille.



Dans l'ensemble, c'était un bon résumé de la situation. Alors pour le moment, elle observait les réactions de ce cher Tiamat, le menton négligement posé dans sa main ouverte qui dissimulait ainsi un petit sourire amusé. La pillule était toujours dure à passer, certains sombraient dans la folie tout de suite... d'autres le faisaient après avoir luté quelques jours... Mais il y en avait qui chassaient ces drôles de préocupations nouvelles d'un haussement d'épaule... La descente aux enfers des nouveaux arrivants était toujours passionnante.
Si il voulait savoir d'aute chose, elle y répondrait de bonne grâce, et sans maquiller la vérité, elle se l'était promis. Tout à coup, une interrogation lui vint à l'esprit. Devait elle lui dire que c'était elle qui devait le tuer? Si jamais il ne le demandait pas, prendrait t'elle la peine de lui annoncer? Etrange interrogation que celle ci...

- J'explique. Je ne connais pas le nom de l'île sur laquelle on se trouve. Et personnellement, je m'en contrefiches. Si je ne me m'abuses, tu es arrivé avec la colo il y a trois jours. Normalement, le courrant s'est coupé au bout de quelques jours, puis le massacre a commencé. Pour que tu comprennes, il faut que tu saches que vous n'êtes pas les seuls à êtres envoyés ici. En parralèle, des gens, tous des fous évidement, sont expédies sur l'île. On leur met un collier, et on leur ordonne d'aller tuer telle ou telle personne de la colonie. Si jamais elle ne suit pas ses ordres, la colier qu'on lui a mis explose, et, comme tu t'en doutes, c'est un aller simple vers l'Enfer...A chaque personne de la colo correspond un fou pour le tuer. Il n'y a pas deux chasseurs pour une même proie, mais un chasseur en a plusieurs pour un temps impartit. Si jamais elle fait son boulot, au bout d'un certain temps, elle est rapatriée dans le monde réel, où elle peut continuer son boulot, mais à plus grande echelle. Mais il n'y en a pas des masses. Je penses bien que ça Les arrange d'un côté...

Tiamat avait fini par reprendre une respiration normale, en s'aidant pour cela de sa confiserie secret : celle qu'il n'utilisait qu'en cas de crise grave. Le chocolat fourré au nougat. Fait à la main en Suisse, spécialement pour lui. Il termina son deuxieme carré et rangea la tablette. Il se sentait calme de nouveau. Il inspecta rapidement ses bras. Pas d'entaille, dommage. Pas de flirt non plus, dans ce cas. Vraiment dommage. Enfin... Il sorti un paquet de cigarette de sa veste, en sortit deux, dont une qu'il cala derriere son oreille, allumant la premiere avec une grognement appréciateur. Cela allait faire trois jours qu'il n'avait pas fumé, et cette dose de nicotine lui fit un bien fou. Il proposa d'un geste la clope rangée sur son oreille, reprenant sans attendre de réaction :

- Hum; Je vois. On est dans la merde. Ils auraient pas pu tomber sur une colo normale, sérieux... Genre un adulte et gamin maximum qui peuvent poser probleme... Bordel, fais chier ! Remarque, moi ça aurait rien changé. Et toi, t'es là depuis combien de temps ? Parce que vu tes habits t'as déjà une certaine... Aisance ici. Et ça m'arrangerai de pouvoir faire profiter de ce genre d'aisance à mes... Collègues.

Sucre, tabac et chocolat dans son corps. Il se sentait bien. Mais il était curieux. Cette fille l'intriguait vraiment, et il s dit qu'il allait essayer de cacher son existence à DK aussi longtemps que possible. De toute façon, c'est LUI qui l'avait trouvé, non ?

A la fin de ce qu'avait été son long monologue, Sonia n'avait pas quitté des yeux le jeune Tiamat. Ces moments étaint cruciaux. C'était là qu'elle allait savoir si il allait sombrer dans la folie ou pas. Des personnes en apparences très fortes pouvaient tout aussi bien craquer innexorablement dès qu'ils comprennaient que les bases de leur unnivers mentales avaient été purement et simplement fondées sur un vent qui venait de les souffler aussi facilement que si elle n'avaient jamais existé. Il était estomaqué. Mais ce n'était pas une surprise en soi. Après tout, elle venait juste de lui annoncer une incarcération et une condamnation à mort sans faute ni procès. Pour ce point de vue, Sonia pensait que les fous qui faisaient office de chasseurs étaient les mieux lotis. Après, c'est sûr que physiquement pour eux c'était pas la joie mais bon, on ne peut pas tout avoir non plus.


Dire qu'elle fut surprise en le voyant se ressaisir aussi vite est un bel euphémmisme. C'était bien la première fois qu'elle voyait un tel sang froid. Suspect. Trop suspect. Cala venait peut être du chocolat. Il devait agir comme un calmant, un peu comme une injection pour un Junkie. Il avait donc choisi la fuite. Elle fut confortée dans sa vision lorsqu'il sortit une clope tout en lui en proposant une autre qu'elle refusa poliment. Elle ne fumait pas, n'avait jamais fumé et préferait éviter de commencer sur l'île. Trouver un bar tabac dans le coin n'était des plus simple, et elle ne pensait pas que Raphaël accepterait de partager ça. Il y a des limites après tout. C'était un peu comme si il lui demandait de lui donner Mary. Une folie.
Mais ce Tiamat continuait de l'intriguer. Surtout dans ce qu'il venait de dire.
Le fait qu'il aies utilisé ce nom au lieu du banal et dénué de sens "ami" l'intriguait. Cela voulait dire quoi?



Cela expliquerait beaucoup de choses si il n'avait pas passé sa vie à se moucher dans les rideaux, et à péter dans la soie. Et cela expliquerait également ses réflexes plus dévellopés que la moyenne. Elle se ressaisit. Ce n'était pas à elle de poser les questions après tout. Elle, elle y répondait. Et on verra après pour le reste.
Cédant à la curiosité, elle fini par se lever, et à s'approcher de lui, Mary toujours serrée dans la main droite pour plus de précautions. Lorsqu'elle fu à sôté de lui, elle lui dinna une petite pichenette sur la joue. Ce faisant, elle l'égratigna un peu. Les ongles longs, que voulez vous... Quoi qu'il en soit, elle s'en fichait royalement. Ce qui l'intéréssait, c'était sa réaction à lui. Il y en avait qui fondaient un cable au premier signe d'agression extérieure. Même aussi insignifiant qu'un petit coup du bout de l'ongle. Comme il avait l'air de tenir, elle enchaîna.